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25 janvier 2007


Date de sortie : 24 Janvier 2007 Les films sortis à cette date...
Réalisé par Régis Wargnier
Avec José Garcia, Lucas Belvaux, Marie Gillain, Olivier Gourmet...
Film français.
Genre : Thriller, Policier
Durée : 1h 55min.
Année de production : 2006


Synopsis
Le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg n'aime pas le Printemps.Il se méfie des montées de sève, des désirs d'évasion, du déferlement des pulsions, tous ces signaux qui sonnent le retour des beaux jours...Et il a raison Adamsberg... Sa fiancée, Camille, prend du recul, et son absence coupe les ailes du commissaire, au moment où il en aurait le plus besoin : Quelque chose vient de tomber sur la capitale, une énigme porteuse de malédiction, qui pourrait bien virer au malheur, si on ne la résout pas fissa... D'étranges signaux se répandent sur les portes des immeubles de Paris, et des mots inquiétants, mystérieux, sont lâchés à la criée sur les marchés... Et puis arrive ce qu'Adamsberg redoutait : Un premier mort, le corps noirci, le visage figé dans une grimace de terreur, les signes de la peste... Et c'était ça qu'annonçait l'énigme, le retour du terrible fléau, mais avec une sacrée variante, il semble que quelqu'un contrôle la maladie et la porte où il veut.

Mon petit commentaire: c'est bien joué, bien "ficelé", il n'y a pas de petits rôles ni de grands rôles même si José Garcia est remarquable, et puis surtout on retrouve bien l'esprit du polar de Fred Vargas ( bien qu'elle n'ait pas voulu intervenir sur l'écriture du film), l'ambiance et le rapport entre le passé et le présent.

21 janvier 2007

Cinema: le violon


Date de sortie : 03 Janvier 2007
Réalisé par Francisco Vargas
Avec Don Angel Tavira, Dagoberto Gama, Fermin Martinez
Film mexicain.
Genre : Drame
Durée : 1h 38min.
Année de production : 2006
Titre original : El Violin
Distribué par Bodega Films

Synopsis
Don Plutarco et son fils Genaro mènent une double vie. Fermiers et musiciens itinérants, ils font également partie de la guérilla qui tente de renverser le gouvernement.Un matin, les leaders de leur mouvement sont capturés par l'armée. Don Plutarco parvient à s'enfuir dans la montagne avec les femmes et les enfants, tandis que le reste des rebelles organise la contre-attaque.Mais un problème majeur reste à résoudre : la plupart des munitions est restée cachée dans le village encerclé par les soldats...

Voix oubliées
Le réalisateur Francisco Vargas revient sur ce qui l'a poussé à écrire et réaliser le Violon : "J´ai toujours eu envie d´écrire un scénario sur la réalité occultée du Mexique, sur ceux que Luis Buñuel en 1950 appelait Los Olvidados. Pour se faire entendre, ces voix oubliées vont jusqu'à recourir à la voie armée. À côté de nombreuses lectures sur les guérillas et les conflits en Amérique latine, les aventures incroyables d´un violoncelle, un livre de Carlos Prieto, m´ont inspiré. La force de ce musicien qui se rend chaque jour dans le camp adverse pour y jouer de son violoncelle confisqué, jusqu`à le récupérer des mains de ses ennemis, est restée gravée dans ma mémoire. Elle m'a rappelé toute cette littérature où la musique et la guerre entrent dans un jeu de dialogue dangereux."
Double jeu
"Quand j´ai écrit mon scénario, j´ai laissé la place à un double-jeu, explique le réalisateur Francisco Vargas. D´un côté, le film fait référence à ces situations de conflits et de guérillas qui, pour le spectateur, mènent vers les luttes populaires mexicaines dans la lignée de Zapata et sa revendication " Terre, Justice et Liberté ", comme vers celles du Salvador, du Guatemala, du Nicaragua, du Chili, ou encore de la Colombie. Et d´un autre côté, j´ai construit mon histoire de façon à ce qu´on ne puisse localiser l´histoire ni dans le temps ni dans l´espace. Bien que le film fasse référence l´un ou l´autre de ces événements sociopolitiques, l´effort fut de ne s´installer dans aucun d´eux pour pouvoir faire référence à tous, afin de symboliser la lutte du peuple latino-américain dans son ensemble."
Premier long-métrage
Le Violon est le premier long-métrage du réalisateur Francisco Vargas. Après des études de de sciences de la communication et d'art dramatique, il s'illustre d'abord dans le milieu de la photographie et de la publicité avant de réaliser le documentaire Tierra Caliente... Se mueren los que la mueven qui lui vaut une certaine renommée internationale. La version courte du Violon avait depuis attiré l'attention lors de sa présentation à Cannes en 2005 à la Cinéfondation.
Acteurs amateurs
Par souci d'authenticité, et pour conférer à son film un aspect proche du documentaire, Francisco Vargas a décidé d'utiliser des acteurs non professionnels, engagés sur les lieux mêmes du tournage.
Don Plutarco
Don Plutarco est incarné par un véritable violoniste du nom de Don Angel Tavira. Il avait déjà fait l'objet d'un documentaire Tierra Caliente... Se mueren los que la mueven, déjà réalisé par Francisco Vargas, dans lequel le réalisateur se penchait sur les effort du musicien pour conserver vivant l'héritage musical de sa communauté, Tierra Caliente.
En famille
Les musiques jouées par Don Angel Tavira (Don Plutarco) dans le film ont été écrites par son propre filleul, Cuauhtémoc de Tavira.
Mon petit commentaire: le début est très dur et on se demande si le film va être supportable, mais l'histoire du viel homme au violon qui va tranquillement sur sa mule récupérer les munitions cachées donne un souffle et une poésie au film. On voit bien l'inspiration Bunuel. +++

19 janvier 2007

Exposition: la photographie humaniste


La photographie humaniste 1945-1968
Autour d'Izis, Boubat, Brassaï, Doisneau, Ronis et les autres

31 octobre 2006 - 28 janvier 2007
site Richelieu / Galerie de photographie
Consacrée à la photographie dite « humaniste » et à la phase la plus féconde de ce courant, de l'après-guerre aux années soixante en France, cette exposition présente des tirages de photographes célèbres et d'auteurs moins connus tout aussi représentatifs de ce courant comme Marcel Bovis, René-Jacques, Jean Dieuzaide, Janine Niépce, Sabine Weiss, Jean Marquis, Jean-Philippe Charbonnier ou encore Eric Schwab. Tous ont en commun d'avoir été des « reporters illustrateurs » et d'avoir nourri de leurs images le paysage visuel des Français de l'après-guerre à travers revues, ouvrages, calendriers, agendas ou affiches, présents dans les fonds de la BnF. Par leurs illustrations, ces photographes « humanistes » animés d'une foi délibérée dans le genre humain et son avenir, ont contribué à construire une imagerie nationale faite de lieux pittoresques et d'archétypes sociaux, mais aussi à élargir les horizons et les points de vue sur les réalités de l'époque : misère des banlieues, crise du logement, loisirs, ouverture au monde à travers de grandes revues internationales… Ces photographes ont milité à leur façon pour des lendemains meilleurs à travers des campagnes pour l'éducation, l'hygiène, le bien-être de tous et la paix dans le monde. Dans le cadre du Mois de la Photo
La citation d'Aragon devenue la devise du Secours Populaire est reprise pour illustrer une partie de l'expo " tout ce qui est humain est nôtre". Des chansons et des courts métrages illustrent égalemnt ces photos.

15 janvier 2007

Cinema: 10:08 à l'Est de Bucarest



Date de sortie : 10 Janvier 2007
Réalisé par Corneliu Porumboiu
Avec Mircea Andreeseu, Teo Corban, Ion Sapdaru
Film roumain.
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 29min.
Année de production : 2006
Titre original : A Fost sau n-a fost ?
Synopsis
Une petite ville de province roumaine s'apprête à fêter Noël seize ans après la Révolution.C'est la période que Virgile Jederescu, patron de la télévision locale, choisit pour confronter ses concitoyens à leur propre histoire.Aidé de ses deux amis, Piscoce, vieux retraité solitaire, et Manescu, professeur d'histoire criblé de dettes, il organise un débat télévisé qui a pour ambition de répondre à la question qui le préoccupe depuis longtemps : leur ville a-t-elle réellement participé à la révolution ?
Mon petit commentaire: interressant, drôle, mais plus de la moitié du film concerne le débat télévisé, alors quand même quelques petites longueurs, cela certes fait partie du comique de répétition. Mais on ne voit pas un film roumain tous les jours et en plus sur ce sujet.